Carte du Portugal

Carte du Portugal

lundi 26 septembre 2011

La Ginjinha

Panneau publicitaire du Ginjinha

La Ginjinha ou simplement Ginja, est une liqueur faite en infusant des baies ginja, (des griottes) dans de l'eau de vie  et en ajoutant du sucre avec d'autres ingrédients. La Ginjinha est servi avec ou sans cerises à préciser quand vous commandez , elle est servie dans de minuscules petits bars dans le centre de Lisbonne, de quelques mètres carrés seulement, où l'on ne sert que cette boisson  . Il s'agit de la liqueur préférée de nombreux Portugais et d'une boisson typique de Lisbonne, Alcobaça et Obidos. D'autres régions produisent la ginja avec une appellation d'origine contrôlée , par exemple la Ginja Serra da Estrela.

Ginjinha dans la quartier du Rossio

Le Ginjinha sur la place Sao Domingos

Le Ginjinha de la Praça de São Domingos à Lisbonne a été le premier établissement de cette ville à commercialiser la boisson et lui a donné son nom . Un frère galicien de l'Eglise de Santo Antonio, Francisco Espinheira, a fait l'expérience de laisser les baies de ginja dans de l'eau de vie (du brandy portugais), a ajouter le sucre, l'eau et la cannelle. Le succès fut immédiat et Ginginha est devenu la boisson typique de Lisbonne. Dans les années 2000, l'entreprise était entre les mains de la cinquième génération. Actuellement, "le Ginjinha" est un exportateur sur le marché des États-Unis. La production de Ginjinha atteint plus de 150 mille litres par an . Dans de nombreux endroits du Portugal, en particulier dans les régions de Lisbonne et Oeste, il y a plusieurs producteurs de cette liqueur traditionnelle. À Obidos, la Ginjinha est communément servi dans une tasse de chocolat comestible de petite taille.

Le Ginjinha sur la place Sao Domingos

Le Ginjinha sur la place Sao Domingos

samedi 17 septembre 2011

Place des Restaurateurs ( Praça dos Restauradores )

Place des restaurateurs

Cette place se situe juste au Nord de celle du Rossio et doit son nom à la restauration de l'indépendance qui mit fin le 1er décembre 1640 à soixante ans de domination espagnole .
Le Monument aux Restaurateurs , un obélisque de 30 mètres de hauteur qui domine le centre de la place , a été érigé en l'honneur de la révolution . La conception de l'oeuvre fut d'António Tomás da Fonseca et la construction , qui s'acheva en 1886 , fut confiée à Sérgio Augusto de Barros . Les figures de bronze sur le piédestal représentent la Victoire ( avec une palme et une couronne ) et la Liberté . Le monument a été financé par une souscription publique , qui a été ouverte au Portugal et au Brésil , et géré par un comité sous la présidence du marquis Sa da Bandeira .
 L'élégant hôtel Avenida Palace , situé à l'extrême Sud-ouest de la place , fut construit selon le style néoclassique par José Luis Monteiro , auteur également de la conception de la gare du Rossio.

Monument aux restaurateurs ( la Victoire )

Monument aux Restaurateurs ( la Liberté )

Sur le côté Ouest , le Palacio Foz , construit par Francesco Savario Fabri entre 1755 et 1777 pour le Marquis de Castelo-Melhor , abrite actuellement l'Office du Tourisme de Lisbonne . L'édifice , qui fut totalement reconstruit au XIX ème siècle , fut acquis par le Marquis de Foz , dont il porte le nom .

Palacio Foz

Du côté Est , dans l'ancien cinéma Condes , qui date des années cinquante , se trouve le Hard Rock Café de Lisbonne , qui attire des centaines de touristes nostalgiques .

Hard Rock Café

On trouve également un magnifique bâtiment art-déco connu sous le nom d'Eden Teatro , dessiné par l'architecte Cassiano Branco .

Eden Teatro

jeudi 8 septembre 2011

Avenue de la Liberté

Cette grande avenue d'environ 1500 mètres de long et 90 mètres de large constitue la colonne vertébrale de la ville . A la suite du tremblement de terre de 1755 , le Marquês de Pombal fit construire un Passeio Publico dans ce qui actuellement constitue la zone inférieure de l'Avenue de la Liberté ( Avenida da Libertade en portugais ) , un passage auquel en principe ne pouvaient accéder que les membres de la haute société et qui en 1821 , lorsque les libéraux prirent le pouvoir , s'ouvrit à tous les citoyens .

Avenue de la Liberté 

L'avenue , qui fut construite entre 1879 et 1882 , consiste en une large voie centrale et deux chaussées latérales séparées par des zones pavées . Il s'agit d'un lieu agréable pour s'y promener parmi des fontaines , des terrasses et des cafétérias et à l'ombre de nombreux arbres ; palmiers , ormes , sycomores et acacias , entre autres espèces .Des deux côtés , les édifices du XIX ème siècle et les constructions récentes abritent des hôtels , des agences de voyages , des compagnies aériennes ainsi que de nombreuses boutiques de luxe .

Fontaine dans l'Avenue de la Liberté 

Fontaine dans l'Avenue de la Liberté

Au milieu de l'avenue se dresse le monument aux Héros de la Première Guerre Mondiale , oeuvre du sculpteur Maximiano Alves et de l'architecte Rebelo Andrade . Avec la légende : Au service de la patrie et effort de la loi , qui rend hommage aux 50 000 soldats portugais qui luttèrent pendant la Grande Guerre .

Monument aux Héros de la Première Guerre Mondiale

Statue de Simón Bolívar

Simón Bolívar :

Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar, surnommé le Libertador, né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela, et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, est un général et homme politique sud-américain. Anti-impérialiste et nationaliste, il est une figure emblématique, avec l'Argentin José de San Martín de l'émancipation des colonies espagnoles d'Amérique du Sud dès 1813. Il participa de manière décisive à l'indépendance des actuels Bolivie, Colombie, Équateur, Panamá, Pérou et Venezuela. Bolivar participa également à la création de la Grande-Colombie, dont il souhaitait qu'elle devînt une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine, et dont il fut le premier Président.
Le titre honorifique de Libertador lui fut d'abord accordé par le Cabildo de Mérida, au Venezuela, puis ratifié à Caracas (1813), et reste aujourd'hui encore associé à son nom. Bolívar rencontra tant d'obstacles pour mener à bien ses projets qu'il en arriva à s'appeler lui-même « l'homme des difficultés », dans une lettre adressée au général Francisco de Paula Santander en 1825.
Figure majeure de l'histoire universelle, Bolívar est aujourd'hui une icône politique et militaire dans de nombreux pays d'Amérique latine et dans le monde, qui ont donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. Son nom est aussi celui d’un État du Venezuela, d’un département de la Colombie et surtout d’un pays, la Bolivie. On retrouve des statues à son effigie dans la plupart des grandes villes d'Amérique hispanophone, mais aussi à New York, Lisbonne, Paris, Londres, Bruxelles, Le Caire, Tōkyō, Québec, Ottawa. ( source Wikipédia )

lundi 5 septembre 2011

Place du Marquis de Pombal

Place du Marquis de Pombal

La place du Marquis de Pombal ( en portugais : Praça Marquês de Pombal ) est située entre le parc Eduardo VII et l'Avenue de la Liberté , cette grande place circulaire que les lisbonnais appellent également Rotunda , constitue le centre névralgique ou convergent les grandes avenues . Au centre se dresse le monument au Marquis de Pombal , réalisé par le sculpteur Francisco Santos et les architectes Adaes Bermudes et Antonio do Couto entre 1917 et 1934 .

Statue du Marquis de Pombal

La statue de bronze du reconstructeur de Lisbonne se trouve au sommet d'une colonne , la main posée sur un lion (symbole de puissance ) et le regard en direction de la Baixa , sa grande création . A la base du monument se trouve un groupe de figures allégoriques qui rappellent les réformes politiques , éducatives et agricoles réalisées par cet homme d'état qui gouverna le Portugal entre 1750 et 1777 . D'autres  figures représentent l'Université de Coimbra , ou Pombal fonda une nouvelle Faculté des Sciences .
Les carreaux du sol autour de la Rotunda sont ornés d'une mosaïque ou figurent les armoiries de Lisbonne , reprises dans de nombreuses autres rues de la ville .

Statue du Marquis de Pombal 

Sebastião José de Carvalho e Melo :


Portrait du Marquis de Pombal

Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras, marquis de Pombal (13 mai 1699-8 mai 1782) était un homme politique portugais.
Sa personnalité et des circonstances exceptionnelles vont faire de ce simple secrétaire d'État l'un des hommes politiques les plus importants dans l'histoire du Portugal.Issue de la petite noblesse provinciale, Pombal naît à Lisbonne le 13 mai 1699.
Il étudie dans sa jeunesse à São João da Pesqueira, ou plus tard il créera une zone viticole productrice de vin de Porto.
Après des études à l'Université de Coïmbra, il servit dans l'armée puis épouse la fille du comte d'Arcos, ce qui lui ouvrit bien des portes. Il n'arriva donc que tard sur la scène politique, nommé ambassadeur à Londres en 1738, puis à Vienne en 1745. Il fait partie de la franc-maçonnerie portugaise.
Ayant de grands projets pour son pays, il tente de négocier une paix européenne mais échoue. Le roi Jean V n'appréciait pas beaucoup Pombal et le rappela à Lisbonne, mais après la mort du roi, en 1750, c'est son fils qui devient roi sous le nom de Joseph Ier.
Ce dernier, à la différence de son père, appréciait le marquis et le nommera secrétaire d'état en 1755 puis comte d'Oeiras en 1759 et marquis de Pombal en 1770.
Le 1er novembre 1755 un tremblement de terre de magnitude 8.75 ravage Lisbonne provoquant incendies, raz-de-marée, scènes de paniques. On comptera 15 000 morts et 85% des habitations détruites, dont le palais royal, avec la bibliothèque et ses archives, des églises...
Pombal prend immédiatement les choses en main alors que la famille royale fuit Lisbonne. Tout est fait pour ramener l'ordre, assainir la ville, conserver les habitants sur place, faire taire les mauvais prophètes.

Surtout, on lui doit la reconstruction de la ville basse (a Baixa) telle que nous la connaissons encore aujourd'hui. Il fait appel à des architectes portugais avec qui il va chercher à appliquer les principes des Lumières: souci de simplicité, de cohérence et de fonctionnalité animent ce projet. Les activités sont regroupées par quartier.¨Pour se protéger des incendies, on privilégie l'azulejo qui connaît son grand essor.
Cet évènement lui permet, enfin, dans le domaine politique de se défaire de tous ses opposants (la noblesse et les jésuites) et d'exercer un pouvoir absolu. Pendant vingt ans il sera l'homme fort du pays, le roi Joseph Ier ayant une personnalité réservée. Il va redresser le pays économiquement et politiquement et lui faire rattraper son retard.
Dans le domaine diplomatique et économique, il poursuit l'alliance britannique, organise la colonisation du Brésil, et contribue à l'histoire de la culture du cacao par la création de la Companhia Geral do Grao Para e Maranhao, stimule le développement des manufactures et crée de nombreux monopoles dont la compagnie pour la culture des vignes du haut-Douro qui règlemente la production de Porto.
Il lutte également avec acharnement contre les Jésuites, semblant oublier que le Portugal est profondément ancré dans le catholicisme. Il va faire expulser la Compagnie de Jésus du Portugal le 19 janvier 1759 . Il va supprimer la vieille distinction entre anciens et nouveaux chrétiens en vigueur depuis plus de deux siècles. Il interdit l'esclavage en 1761. Il soumet l'Inquisition à l'autorité royale.
Il est aussi à l'origine d'une importante réforme de l'enseignement qui va permettre au pays de se doter des cadres et des administrateurs dignes d'un État moderne. Le but est là aussi de centraliser le pouvoir au détriment de la noblesse. Il développe l'université de Coïmbra. Il met en place un système de police moderne.
Ainsi les rancœurs à son égard s'accumulent, et lorsqu'en 1776 Joseph Ier quitte le pouvoir, sa fille Marie Ire met le vieux marquis à l'écart. Accusé de tous les maux, Pombal est jugé et démissionne. Il vit dès lors retiré et meurt en 1782.

( pour l'article sur le Marquis de Pombal source et image de Wikipédia )